Tuesday, March 14, 2006

 

Une raison pour écrire

J'ai concentré mes derniers textes sur l'UdeNap. Tant qu'à parler de l'actualité, et comme c'est si pathétique depuis quelques mois, aussi bien tourner le tout en dérision et publier de façon humoristique. Aussi, il faut être prêt à parler de certaines choses...

Barbara a reçu un congé de maladie de son médecin. Épuisement professionnel. C'est le beau mot pour burn out. Au moins, on sait qu'il y a plusieurs niveaux de burn out. Ainsi, Barbie est au premier stade de trois avant le burn out total dont tu ne te relèves pas. Reste que ce soit le travail qui te rende ainsi, c'est pathétique. Tu travailes pour deux pendant cinq ans et quand tu demandes de l'aide, non seulement on te la refuse, mais on te traite de chiâleuse. On te refuse tes vacances, on ne te paie pas ton overtime. Bref, il y aurait 56 raisons d'aller aux normes. Moi, j'y serais allé. Mais ce n'est pas mon combat. Je l'accompagne dans SES décisions. C'est mon rôle. Du moins, je crois. Si elle veut plus de moi, elle n'a qu'à le demander et je serai là.

Ceci dit, j'ai pris un coup de vieux. Psychologiquement et professionnellement en tout cas. Peut-être est-ce le douloureux passage à la trentaine qui a sournoisement déclenché le tout. Premièrement dans ma façon dont j'accompagne Barbara dans son épreuve. Deuxièmement, dans mes prises de décisions que je considère plus adultes depuis un certain temps. Certes, j'adore encore m'amuser et je pense que je vis pleinement cette société de loisirs qu'on m'a promis depuis le début de ma vie mais je peux changer du tout au tout en claquant des doigts.

Et il y a la journée d'aujourd'hui. Une raison pour écrire. Un meeting avec la grosse gomme de 9h à 1h. Je me suis senti important, respecté, écouté. Les VP présents me regardaient et buvaient mes paroles. Je leur apprenais des choses. Les gens écoutaient ce que j'avais à dire. Mes problèmes, ce que je voulais qu'ils fassent pour m'aider. 3 VP, 8 directeurs, 3 chefs...pas pire pour une première fois! Mais c'est à mon retour au bureau qu'un événement attendu a changé des choses.

Une bonne amie, une bonne collègue de travail, a perdu son emploi pour une mauvaise raison. Je ne sais pas si je plus fâché parce que je l'aimais bien ou parce que des gens ont magouillé pour la faire mettre dehors. Les deux m'attristent, me mettent en colère et me font prendre du recul, à nouveau, par rapport à ma carrière et à ma vision de cette compagnie.

Cette journée s'annonçait comme un pas important par en avant mais il y a eu ce coup de vent qui m'a empêché de faire une pleine enjambée vers l'avant. Peut-être vaut-il mieux faire des demi-pas que de courir... De cette façon, je garde un contact avec le passé, je suis pleinement conecter sur le présent mais je vais bon train vers l'avenir...

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